Emmanuel Mottu

Aciérage ou galvanoplastie

Il s’agit de déposer par électrolyse une fine couche de métal sur la plaque de cuivre afin de la renforcer. Ainsi, on peut faire de nombreux tirages sans altérer la plaque et utiliser les encres blanches qui ne s’oxydent pas au contact du métal.
Pour la conservation des plaques: Attention à la rouille, pas d’eau ! Lors du travail d’impression, un peu de pétrole sur la plaque. Pour la conservation des plaques, bien dégraisser et conserver dans un endroit sec.

Cette transmission des savoirs nous a été possible grâce à la générosité de feu Michel Duplain et de Pietro Sarto de l’atelier de gravure de St-Prex avec en sus un délicieux plat de spaghetti aux Pholiotes changeantes cueillies la veille.

Déroulement
1 Dégraisser consciencieusement la plaque de cuivre. Une méthode efficace et peu polluante: Vinaigre salé et blanc de troyes, rincage à l’eau courante, répéter l’opération deux fois.
2 Fixer la plaque sur un cadre ou la souder à un câble électrique.
3 Brancher les électrodes sur une plaque de métal d’un côté (+) et sur la plaque de cuivre de l’autre (-).
4 Calculer l’intensité du courant (0.75 Ampère par dm2) et lancer l’électrolyse pendant 12 minutes. Vérifier l’état et changer l’électrode de place relancer le courant pendant 3 minutes.
Une galvanoplastie est homogène, mate et sans traces de cuivre. Si les coins de la plaque sont plus foncés, c’est qu’il y a trop de courant ou que le bain a été trop long.
5 Rincer la plaque, la sécher et la frotter avec une pâte à polir style Métarex.

Matériel spécifique

Un régulateur de tension de laboratoire 30V 10A.
Une solution de sel de Mohr (170 gr. de sel par litre d’eau).
Une cuve avec un bac de rétention.

Trans
mission

Un projet de redécouverte des savoirs